Geoffroy Rondeau est formé en tant qu’acteur et débute au théâtre la Cité Internationale avec L’Opérette imaginaire de Valère Novarina mis en scène par Jean Bellorini avec le rôle du Mortel.
Fidèle à la compagnie Air de Lune, il crée Tempête sous un Crâne au Théâtre du soleil d’après les Misérables de Victor Hugo avec le rôle de Javert et les Paroles Gelées d’après Rabelais en artiste associé au Théâtre National de Toulouse. Il incarne Mme Mitsü, dans La Bonne âme du Setchuan de Brecht à l’Odéon aux
Ateliers Berthier. Parallèlement avec plusieurs équipes et metteurs en scènes il joue Shakespeare, Tchekov, Genet mais aussi Copi qu’il affectionne particulièrement et déflore des auteurs vivants, Christopher Shinn, Guillaume Barbot, Elisa Ghertman, Yann Reuzeau …
Aimant les spectacles musicaux il se produit notamment dans des spectacles de la Comédie Framboise, hommage à Boby Lapointe à l’Européen, Bourvil… Il joue et met en scène des spectacles jeune public défendant l’écriture (Perrault avec Peau d’âne, Maeterlinck avec L’Oiseau Bleu, Geneviève Brisac avec Je vois des choses que vous ne voyez pas). Actuellement en tournée avec Trissotin ou Les Femmes Savantes de Molière, mis en scène par Macha Makeïeff dans le rôle de Trissotin, il prépare sa prochaine création Alice vs Lewis pour le festival international d’Avignon 2019 à la fabrique A, festival déjà expérimenté avec Les Frères Karamazov en 2017 à la carrière Boulbon dans le rôle d’Ivan, le frère intellectuel athée.
Il adapte et met en scène L’âme humaine sous le socialisme en 2018 « Un spectacle qui s’arrime à tous les attributs dont le théâtre est le maître : création d’images, jeu d’acteur, prégnance du texte et présence musicale.» (F. Arver, Les Inrockuptibles). Il continue ses formations sous forme de stage danse et chant, ou tragique avec Claude Degliame, plus contemporain avec Yves-Noël Genot, participe à des laboratoires de dramaturgie de plateau et formation à l’écriture de scénarios.
On peut le voir au cinéma dans Leur morale et la nôtre de Florence Quentin, Leila de Naydra Hayadi ou dans des formes poétiques plus contemporaines, par exemple dans le film Après le déluge du peintre dramaturge prix Nobel de la paix Gao Xingjia.